Massalia 2600

OM CHAMPION….. CAP DES 100 JOURS

Le cap des cents premiers jours du rachat de l’OM par F.Mc Court vient d’être franchit. J.H.Eyraud, le nouveau président, avait fixé cette échéance, dès le premier jours de la transaction, afin d’établir un premier bilan.

Sur le plan structurel et de l’organisation du domaine sportif, il faut féliciter les nouveaux dirigeants olympiens. A l’image des plus grands clubs européens, l’organigramme s’est effectué de façon rationnelle. Tout d’abord, F. Mc Court, propriétaire impliqué mais pas interventionniste, qui investi son argent mais délègue pur la gestion au quotidien du club.

J.H. Eyraud, président délégué, qui mène la politique sportive et économique au jour le jour. En concertation avec l’actionnaire, il a choisi les hommes qui doivent permettent au projet OM CHAMPION d’avancer et de se mettre en place à moyen et long terme . Il dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit, en toute transparence et sans aucune opacité envers les médias et surtout les supporters, ce qui évidemment est un changement radical et un virage à 180° avec l’équipe dirigeante précédente.

Très rapidement, un nouvel entraineur et un nouveau directeur sportif ont été nommé pour permettre à l’O.M. d’atteindre, au plus vite l’objectif qui est d’intégrer le top cinq et ainsi de prétendre à une possible qualification européenne. Le travail de R. Garcia et de son staff à rapidement donné des résultats satisfaisant, malgré un effectif limité en qualité et en quantité. Le mercato hivernal, autrefois inutile ou simplement l’occasion de recaser d’improbables inconnus pour le plus grand bonheur d’agents plus ou moins glauques, a cette fois permit l’arrivée, pas seulement de recrues mais de renforts.

Evra, Sanson, Payet et à un degré moindre, Sertic, sont déjà des joueurs incontournables au sein de l’équipe. En attendant le prochain marché estival, qui devrait voir l’O.M. s’inviter à la cour des grands en matière de transferts, notre équipe peut légitimement espérer aller chercher une place au pied du podium de notre championnat.

Seul bémol dans ce ciel bleu, l’absence de renforts en défense centrale et en attaque. La blessure de Gomis, non compensée par la présence d’une doublure, devrait malheureusement couter quelques points importants en fin de saison.

L.Diarra a finalement quitté l’O.M. personne regrettera ce joueur à la mentalité exécrable. Il avait quitté ses différents clubs dans les mêmes conditions, ce qui lui vaut aujourd’hui, des poursuites financières de la part de la FIFA et de son ancien club. Le joueur a bafoué le maillot olympien et multiplié les caprices et les mensonges . Qu’il sache qu’on l’a déjà oublié. En signant à l’O.M. Diarra pensait que cela lui servirait de tremplin vers des horizons meilleurs. C’est finalement d’un plongeoir dans des eaux pas très limpides, qu’il a chuté. Remercions ici, tous ceux qui ont oeuvré pour que voit le jour le parvis René Dufaure de Montmirail sur l’esplanade Jean Bouin. Comment un club mais surtout une ville ont pu oublier pendant toutes ces décennies, d’honorer la mémoire du créateur de ce club. Il est vrai, qu’en période électorale, ce genre de décision, sans doute un peu démagogique et électoraliste, est toujours la bienvenue.

Autre bonne nouvelle, la signature d’un partenariat afin de coopérer et d’aider les clubs amateurs marseillais. Espérons que M. Lopez, pépite en devenir, fera des émules dans les quartiers. L’O.M. c’est aussi ses minots. Notre longue histoire l’a maintes fois démontré.

Septembre

Pour tous les amoureux de l’OM,  et en premier lieu ses supporters, Noël est arrivé avant l’heure. En plein été même.

Dans la hotte du barbu, un cadeau inestimable mais surtout un présent inespéré. Celui que l’on attendait plus, malgré les souhaits mille fois répétés mais  jamais exaucés. A défaut de sabots ou de charentaises bien rangés au pied du sapin, c’est dans une paire d’espadrille, que le cadeau a été déposé : le départ enfin acté de V. Labrune de l’Olympique de Marseille. Personne ne le regrettera et chacun espère que notre cher mistral, le poussera définitivement loin de nos rivages, où il n’aurait jamais dû mettre les pieds. Marseille, mais surtout l’OM ont perdu un grand vide avec son départ.

Dans son histoire, pourtant plus que centenaire, jamais un président en exercice n’aura suscité autant de haine et de détestation de la part des supporters, qui ont pourtant vu défiler beaucoup de pitres aux commandes du club.

Celui qui se voulait calife à la place de calife, ses sera brûlé les ailes, tel Icare, à vouloir s’approcher  trop près d’un soleil qui, à Marseille plus qu’ailleurs, ne brûle pas seulement la peau.

Celui qui, en 2009, répétait à qui voulait l’entendre,  qu’il  ne serait jamais président de l’OM, aura tissé sa toile, patiemment. A la fois bouffon du roi et Machiavel, il finira par s’assoir sur un trône trop haut et trop grand pour lui.

Homme de communication et de lumière, c’est dans l’ombre, qu’il manigancera, pour, au final, faire tomber dans un panier, les têtes de P. Diouf, J.C. Dassier, D. Deschamps, E. Baup et Michel. Le fusible Anigo n’aura retardé l’échéance que ce quelques mois. L’imbroglio Bielsa, aura fini de décrédibiliser nu homme  aux abois, que ses certitudes ont aveuglé et fini par entrainer sa perte.

Auprès d’une tsarine en manque de repères et dépassée par les événements, il aura été une sorte de Raspoutine, influent et démoniaque, avant d’être évincé et écarté d’un pouvoir qu’il croyait éternel. De plus en plus isolé au sein du club, et sans aucune marge de manœuvre, il est parti rejoindre un anonymat qu’il n’aurait jamais dû quitter.

Son bilan à la tête de l’OM se passe de commentaires. Il restera comme le président qui a dilapidé le patrimoine de l’OM, le recouvrant d’un voile opaque. Son « œuvre » pourrait se résumer en quelques mots : échec, tristesse, mensonges, manipulations. Une succession de misères, qui ferait passer un roman d’Emile ZOLA pour une œuvre comique.

Son incompétence en matière de football n’avait d’égale que son hypocrisie et son goût de la manipulation.

Son mépris et son sentiment d’impunité l’avaient, pensait-il, placé dans une bulle. Là-haut. Si haut, que la chute fut brutale et fatale. Un vieux proverbe chinois dit : « Assieds-toi au bord du fleuve, patientes et tu verras passer le corps de ton ennemi ». La patience des fans olympiens fut longue et douloureuse. Elle n’en fut que plus belle.

Le départ de V. Labrune, s’il est réjouissant, n’augure pourtant rien de bon, tan l’avenir  de l’OM à court  et moyen terme, semble plus que flou. Le nouveau changement de gouvernance, avec le retour d’un conseil de surveillance et la présence d’illustres inconnus aux postes clés du club, en est la meilleure preuve. Plus qu’un rêve, c’est une utopie qui habite les supporters olympiens aujourd’hui.

Une énième saison de transition nous attend. Une de plus. Les quelques milliers de courageux abonnés devront s’armer de patiente.

Pour le prochain Noël, le barbu et sa hotte ne devrait pas faire escale à Marseille.

Août

Pour tous les amoureux de l’OM,  et en premier lieu ses supporters, Noël est arrivé avant l’heure. En plein été même.

Dans la hotte du barbu, un cadeau inestimable mais surtout un présent inespéré. Celui que l’on attendait plus, malgré les souhaits mille fois répétés mais  jamais exaucés. A défaut de sabots ou de charentaises bien rangés au pied du sapin, c’est dans une paire d’espadrille, que le cadeau a été déposé : le départ enfin acté de V. Labrune de l’Olympique de Marseille. Personne ne le regrettera et chacun espère que notre cher mistral, le poussera définitivement loin de nos rivages, où il n’aurait jamais dû mettre les pieds. Marseille, mais surtout l’OM ont perdu un grand vide avec son départ.

Dans son histoire, pourtant plus que centenaire, jamais un président en exercice n’aura suscité autant de haine et de détestation de la part des supporters, qui ont pourtant vu défiler beaucoup de pitres aux commandes du club.

Celui qui se voulait calife à la place de calife, ses sera brûlé les ailes, tel Icare, à vouloir s’approcher  trop près d’un soleil qui, à Marseille plus qu’ailleurs, ne brûle pas seulement la peau.

Celui qui, en 2009, répétait à qui voulait l’entendre,  qu’il  ne serait jamais président de l’OM, aura tissé sa toile, patiemment. A la fois bouffon du roi et Machiavel, il finira par s’assoir sur un trône trop haut et trop grand pour lui.

Homme de communication et de lumière, c’est dans l’ombre, qu’il manigancera, pour, au final, faire tomber dans un panier, les têtes de P. Diouf, J.C. Dassier, D. Deschamps, E. Baup et Michel. Le fusible Anigo n’aura retardé l’échéance que ce quelques mois. L’imbroglio Bielsa, aura fini de décrédibiliser nu homme  aux abois, que ses certitudes ont aveuglé et fini par entrainer sa perte.

Auprès d’une tsarine en manque de repères et dépassée par les événements, il aura été une sorte de Raspoutine, influent et démoniaque, avant d’être évincé et écarté d’un pouvoir qu’il croyait éternel. De plus en plus isolé au sein du club, et sans aucune marge de manœuvre, il est parti rejoindre un anonymat qu’il n’aurait jamais dû quitter.

Son bilan à la tête de l’OM se passe de commentaires. Il restera comme le président qui a dilapidé le patrimoine de l’OM, le recouvrant d’un voile opaque. Son « œuvre » pourrait se résumer en quelques mots : échec, tristesse, mensonges, manipulations. Une succession de misères, qui ferait passer un roman d’Emile ZOLA pour une œuvre comique.

Son incompétence en matière de football n’avait d’égale que son hypocrisie et son goût de la manipulation.

Son mépris et son sentiment d’impunité l’avaient, pensait-il, placé dans une bulle. Là-haut. Si haut, que la chute fut brutale et fatale. Un vieux proverbe chinois dit : « Assieds-toi au bord du fleuve, patientes et tu verras passer le corps de ton ennemi ». La patience des fans olympiens fut longue et douloureuse. Elle n’en fut que plus belle.

Le départ de V. Labrune, s’il est réjouissant, n’augure pourtant rien de bon, tan l’avenir  de l’OM à court  et moyen terme, semble plus que flou. Le nouveau changement de gouvernance, avec le retour d’un conseil de surveillance et la présence d’illustres inconnus aux postes clés du club, en est la meilleure preuve. Plus qu’un rêve, c’est une utopie qui habite les supporters olympiens aujourd’hui.

Une énième saison de transition nous attend. Une de plus. Les quelques milliers de courageux abonnés devront s’armer de patiente.

Pour le prochain Noël, le barbu et sa hotte ne devrait pas faire escale à Marseille.

Juin 2016

A quoi va ressembler la saison de l’OM qui débute dans quelques semaines avec la réception de Toulouse au Vélodrome pour le compte de la première journée de championnat version 2016-2017 ?

Il faut faire preuve d’un optimisme débordant, pour imaginer que cette équipe puisse jouer un rôle important dans cette compétition. Au mieux, le ventre mou sera notre actualité hebdomadaire.

La course au maintien qui aura concerné notre club toute la fin de la saison dernière, peut rapidement devenir une réalité.

Où va l’OM ?

A cette question, les plus fervents supporters du club olympien, attendent toujours des réponses concrètes de la part de la direction.

Qui dirige le club aujourd’hui ?

Les destinées de l’OM sont actuellement entre les mains d’avocats d’affaires en tout genre totalement ignorants des arcanes et des choses du football et d’experts en audit et en finances internationales. Le football et le domaine sportif sont totalement absents dans les discours de ces personnes dont les seules références sont les mots plus values, bénéfices, marchandising et retour sur investissement, le tout, avec la bénédiction totale d’une actionnaire, dépassée par les événements, et qui n’a que faire de ce club qu’elle traine comme un boulet depuis maintenant sept ans.

L’Olympique de Marseille est aujourd’hui une coquille vide. Et comme la nature a généralement horreur du vide, il est à craindre que les prochains mois nous réservent toutes sortes de mauvaises surprises. Les rumeurs et les bruits les plus abracadabrantesques vont fleurir et nourrir le quotidien de notre club.

Le passé plus ou moins récent est venu nous démontrer qu’il fallait se méfier des effets d’annonces et des promesses en tout genre concernant l’O.M. Un pouvoir faible, inexistant ou vacant, attire toujours des personnes peu recommandables et peu fréquentables. Les conseillers et les courtisans, sans scrupules, s’estiment   alors le droit d’exposer et d’imposer leurs avis et leurs points de vue. Ils se le permettent  d’autant  plus facilement, qu’il ne s’agit jamais de leur argent et de leur fortune. Vendre pour vendre, ne nous intéresse pas, si l’on doit retrouver le même genre de personnages à la tête de l’OM. Le club ne doit plus servir de vitrine à des orgueilleux à l’égo démesuré en mal de reconnaissance. Il ne doit pas non plus être la danseuse de milliardaires plus ou moins sulfureux, qui décident de s’offrir un club de football pour se racheter une virginité fiscale et économique.

Non, aujourd’hui, l’OM a besoin de personnes passionnées par ce club, son histoire et ses valeurs. Des gens prêts à investir et à s’investir pleinement pour redorer un blason olympien quelque peu terni depuis trop d’années d’incompétences.

On ne peut pas imaginer une seule seconde, que notre club, le plus populaire de France, au palmarès inégalé, avec des structures et des supporters de premiers plan, n’intéresse personne.

Dans son roman, « la planète des singes », l’écrivain français, Pierre Boulle, racontait l’histoire d’astronautes propulsés dans le futur suite à un incident. Ils constataient avec effroi, que, à la suite d’une catastrophe, la Terre avait été détruite et était désormais dirigé par des singes civilisés et où l’Homme était réduit à l’état d’esclaves.

Si un supporter olympien avait été envoyé dans l’espace au lendemain du 26 mai 1993, et qu’il revenait seulement aujourd’hui, on peut imaginer sans peine, que pour lui, cela aurait ressemblé également à de la sciences fiction, tant cela semble irréel.

C’est malheureusement la terrible réalité de notre club.

Mai 2016

Il est temps que cette saison se termine. Poser un voile opaque sur ce championnat qui n’aura été qu’une litanie de déceptions, de frustrations et d’échecs retentissants. Oublier les promesses en tout genre et les projet utopiques. Le constat est terrible. Les chiffre surtout les résultats se passent de commentaires. Pourtant, moi qui vous parle, je pourrais vous en raconter sur l’Olympique de Marseille. Depuis plus de trente ans, je n’ai quasiment pas raté un match de mon cher OM. Je ne parle pas seulement des rencontres au Vélodrome, non, j’ai accompagné l’équipe partout en France et en Europe, quand mon club ‘y rendait régulièrement et y brillait si souvent, jusqu’à régner sur le continent. Ma place dans le stade a, au fil du temps, peu évolué. Un peu plus à droite ou un peu plus à gauche au niveau des banc de touche. Vous imaginez la vue. J’en ai fait des jaloux, croyez moi.

Tout à commencer pour moi, en 1986, avec l’arrivée de B.Tapie aux commande du club. Un peu par hasard, j’ai assisté au premier match de la saison. Les victoires et les bons résultats se sont vite succédés cette année là. Un intendant du club, dont j’ai malheureusement oublié l nom, mais aussi parfois un kiné, n’étaient pas très loin de moi. J’ai beaucoup voyagé à cette époque.

En 1989, l’OM a effectué le doublé championnat-coupe de France. J’ai eu la chance de partager cette joie et ce bonheur avec les joueurs. A l’époque , mon chouchou, c’était Papin. Quel joueur !!

En 1991, à Bari, lors du voyage retour, j’ai vu beaucoup de larmes. Surtout sur les joues de Basile. Deux ans plus tard, à Munich, ce fut des lares de joies qui coulaient. Il fallait le voir mon Basilou.

J’ai même eu le privilège de voyager avec, à mes cotes, la coupe aux grandes oreilles. Qu’est ce que j’étais fier !! Ensuite, pendant deux ans, j’ai parcouru la France profonde et es stades de deuxième division, parfois désuets. J’y ai fais quelques déplacements homériques mais c’était sympa. L’OM était alors les Harlem Globe Trotters en tournée. Les années qui ont suivi la remontée en 1996, ont été difficiles malgré quelques coups d’éclats en coupe d’Europe. Entre temps, R. Louis-Dreyfus avait racheté l’OM, mais il a fallu attendre 2009 et l’arrivée de Deschamps comme entraineur, pour que mon club renoue avec le succès. Champion 2010 et six titres en trois ans. J’avais rajeuni de vingt ans. L’OM était de nouveau au sommet du football français. De tous les présidents délégués qui se sont succédés, P. Diouf fut, de loin, le plus compétent et le plus aimé des supporters. Parmi les entraineurs qui sont assis sur le banc, donc pas très loin de moi,  j’avais un faible pour R.Goethals. Il aurait pu être un héros des films de Pagnol.

Depuis quatre ou cinq ans, j’ai mal à mon cher OM. Pour me remonter le moral, et me souvenir des beaux jours, il me reste les matchs rétros sur OMTV et des photos écorchées usées par le temps et la nostalgie. V.Labrune, président depuis 2011, est de loin, le pire dirigeant que j’ai connu à l’OM. Manipulateur, menteur, incompétent, hypocrite, j’en oublie surement mais je ne le connais pas bien.

Les supporters et les médias réclament sa tête et je les comprend. Même l’actionnaire, dont il fut pourtant l’homme de confiance, l’a désavoué. De plus en plus esseulé au sein du club, il ne peut plus compter que sur le soutien de Boli, dont on se demande ce qu’il est venu faire dans cette galère. Pas sur que mon héros de Munich, ai vraiment comprit ce qu’il faisait là, ni quel était son rôle. Les étoiles, quand elles deviennent caution ou paravent, perdent de leur éclat.

L’Olympique de Michel, fait peine à voir. L’espagnol aura tout raté depuis son arrivée l’été dernier. L’Olympique de Marcelo, m’avait lui réconcilié avec mes belles années.

Un stade plein, des supporters fiers et heureux, des résultats. J’étais aux premières loges pour apprécier le spectacle.

Je dois vous préciser que, chaque week-end, Bielsa assistait au rencontres, assis sur moi.

Avril 2016

Il est temps que cette saison 2015/2016 se termine au plus vite. Que l’on tire enfin un trait définitif sur ce qui aura ressemblé, pour nous, supporters désespérés, à un long chemin cauchemar.

Il est vrai, que cette saison avait bien mal débuté, avec le départ, au soir de la première journée , de M.Bielsa, déçu et découragé par les mensonges et un contexte sportif qui ne laissait présagé rie de bon, malheureusement.

A tous les niveaux du club, les personnes doivent assumer leurs responsabilités et ne pas se dissimuler derrière un paravent d’excuses ou rejeter les fautes sur d’autres, pour mieux nous enfumer. En haut de la pyramide olympienne, M.L. Dreyfus, actionnaire d’un OM qu’elle traine comme un boulet depuis maintenant 7 ans, mais qu’elle conserve en mémoire d’une chimère, qu’un homme voulais transformer en réalité. L’ignorance de ce milieu et de ses mœurs et un entourage d’incompétents, d’usurpateurs et de bouffons, auront  eu raison de cette utopie, et mis à mal l’histoire plus que centenaire de ce club.

Le moment est venu pour MLD, de vendre le club et se débarrasser ainsi de ce fardeau. Un fardeau, qu’un entourage et conseillers en tous genres, lui conseillent de garder, par intérêts personnels, politiques ou tout simplement, pour certain, assouvir un trop plein d’égocentrisme.

J.C.Gaudin a toujours fait parti de ces soutiens indéfectibles, et ce, depuis près de 20 ans. On se souvient, qu’à l’époque, il avait prit fait et cause, jusqu’à faire du lobbying, pour RLD et Adidas prennent les rênes de l’OM, repoussant des deux pieds, le projet IMG- Nike de Mc Cormack, le maire de Marseille refusant l’apport de fonds étrangers, afin de garder la main sur le club.

J.C. Gaudin a depuis, le décès de RLD toujours refusé et rejeté en bloc un départ de la famille Dreyfus de l’OM. Par intérêts électoralistes dans un premier temps. Par tranquillité par la suite, tant la gouvernance de Dreyfus, absente et désintéressée du club, est plus calme que les eaux du Vieux Port.

L’échec actuel, ajouté à celui du fiasco financier lié au financement et au loyer du Stade Vélodrome, lui reviennent aujourd’hui comme un boomerang.

Le bilan de V.L., à la tête de l’OM depuis juin 2011, faut il le rappeler, est inversement proportionnel à son arrogance, qui elle n’a d’égale que son goût prononcé pour la manipulation et le mensonge. Si on y rajoute un égo surdimensionné, une incompétence totale en matière de football et le refus d’assumer ses mauvais choix et ses responsabilités dans l’échec de l’OM, on ne doit pas chercher ailleurs, le fossoyeur de notre club Les belles paroles creuses et les discours vides, ne font pas des vérité, quand bien même elles seraient répétées à longueur de temps. La politique menée, est celle de la terre brulée. Faire le vide pour mieux régner. Les évictions de P. Diouf et de J.C.Dassier portent la signature de V.L. Idem pour celle d’E.Baup, au bilan plus que flatteur en comparaison de celui de Michel. Quant aux départs précipités de D.Deschamps et de M.Bielsa, il faut être totalement naïf pour imaginer que ces deux techniciens, ont quitté l’OM sur un coup de tête Simplement, de par leurs compétences et leur auras, reconnues par tous, ils faisaient de l’ombre à celui qui aime tant la lumière. Parfois, les rayons du soleil peuvent s’avérer dangereux pour la santé.

Un dernier mot, pour rendre hommage à Jean Louis Levreau, ancien journaliste et surtout ancien vice président de l’OM, époque B.Tapie. Les dirigeants actuels ont brillé par leur absence, le jour de ses funérailles. le manque de respect et le mépris font partis de l’ADN de la direction actuelle. B.Boli, ambassadeur du club, était surement occupé auprès du président, à lui servir un café ou à lui recoiffé la mèche.

Mars 2016

Bonjour tristesse. Le titre de ce roman à succès, signé Françoise Sagan en 1954, résume parfaitement la saison 2015/2016 de l’Olympique de Marseille. Quelle tristesse en effet, c spectacle offert depuis maintenant sept mois par notre équipe. La devise de notre club, Droit au But, que l’OM a si souvent fait briller au firmament du football hexagonal et européen, a perdu depuis trop longtemps son éclat et repose désormais sur une étagère poussiéreuse, en compagnie de vieux trophées sur un meuble oublié, où l’on distingue, ça et là, la présence de photos jaunies de joueurs et d’équipes olympiennes d’un autre temps.

Un temps où le président présidait, fixait la politique  sportive et montait au créneau pour défendre son club, ses joueurs et ses supporters. Le recrutement était fait de manière intelligente, dans le but, sans cesse, d’améliorer la qualité et le rendement de l’équipe pour la maintenir au plus haut niveau.

L’objectif était de renforcer l’effectif, pour lui permettre de continuer a gagner des trophées. Les entraineurs successifs n’avait qu’un but: gagner. S’imposer quelque soit l’adversaire. Le Vélodrome était alors une forteresse imprenable. A cette époque, les joueurs étaient certes talentueux, mais surtout, ils haïssaient la défaite. Ils avaient surtout, une ambition commune : faire triompher l’OM et ses couleurs. Aujourd’hui VLB est un président pantin, aux mains et aux ordres d’une propriétaire et de sa cour fait de pitres et de flagorneurs. L’incompétence du président marseillais n’a d’égale que son égo surdimensionné. Il ne remet jamais en cause ses choix, son management et sa politique sportive. Sa communication, domaine dans lequel il excelle pourtant, est proche du degrés zéro, tant les mensonges se succèdent pour faire oublier les vrais problèmes. Cet écran de fumée sert à masquer ses propres incohérences. Michel est un entraineur frileux, à des années lumières de la philosophie de son prédécesseur. Les mêmes excuses, maintes fois répétées après chaque match raté, ne font pas des vérités. Un constat s’impose le concernant. Ses joueurs n’ont pas progressés depuis son arrivée en août dernier. Pire, certains on régressé ou montrés leurs limites. Le choix de faire venir le technicien ibérique, s’apparente de plus en plus à une énième erreur de casting.

Entre les joueurs en fin de contrats qui vont partir, ceux prêtés, qui réintégrerons leur équipe d’origine et ceux qui seront transférés pour équilibrer les comptes toujours dans le rouge, e en absence plus que probable de compétition européenne, quel visage aura l’OM version 2016/2017 ??

Les prochains mois s’annoncent moroses pour l’Olympique de Marseille.

Pendant des années, Basil Boli n’a cessé d’égratigner la gestion sportive de l’OM et ses dirigeants, VLB en premier lieu,.

Aussi, pour s’attirer les bonnes grâces des supporters et un semblant de paix sociale dans les tribunes, le président, démagogie en bandoulière, a fait de cette icone olympienne, un ambassadeur de luxe auprès du club.

Omniprésent, sourire de rigueur en permanence, le héros de Munich, n’est en réalité qu’une marionnette et un faire valoir dans les mains de VLB. Dès son intronisation, ses premiers mots, surement soufflés à l’oreille par son mentor, furent de dénigrer le travail et l’attitude de Bielsa, éludant au passage d’expliquer les raisons de son départ précipité. Envoyé au front l’ancien défenseur occupe à merveille ses nouvelles fonctions avec sérieux et dévotion. Nous aurions aimé que M.Amoros bénéficie de la même reconnaissance de la part de VLB. Le seul tort de Manu est d’être l’ami de Bielsa et d’avoir osé émettre des critiques sur l’OM et ses dirigeants. A l’inverse d’autres, il n’a pas voulu être le bouffon d’un roi sans couronne.

Février 2016

Moi président, l’OM va retrouver les sommets de la ligue 1.

Moi président, ce club va reconquérir des titres.

Moi président, je veux que l’OM s’inspire et prenne modèle sur ce que fait Dortmund depuis plusieurs années en matière de gestion sportive et économique.

Moi président, je veux un entraineur étranger, adepte du beau jeu et d’un football offensif, fidèle à la devise du club.

Moi président, je rêve d’un stade vélodrome plein de bruit et de couleurs supportant son équipe.

Moi président, je veux mettre en place une politique de recrutement de jeunes prometteurs et talentueux pour réaliser des plus values lors de leurs futures reventes.

Moi président, je veux que chaque fin de saison, les comptes financiers soient équilibrés et qu’il n’y est plus de déficits qui plombent les ambitions sportives du club.

Moi président, je veux que les supporters olympiens redeviennent fiers de leur équipe et des joueurs qui la composent.

Ce programme pour le moins ambitieux et teinté d’optimisme, ressemble peu ou prou à celui exposé par V. Labrune quand il a pris les rênes du club en juin 2011. Belles paroles et belles promesses.

Il est vrai que les promesses, aussi belles soient-elles, n’engagent, que ceux qui les écoutent.

Cette saison, tel celui de la Méduse, le radeau OM dérive sans but, sans objectif, sans horizon, sans capitaine et avec un équipage livré à lui même, ou chacun pense posséder la solution pour ramener l’embarcation à bon port. Personne, à tous les niveau du club, n’est exempt de responsabilités dans ce naufrage collectif. Le fameux responsable mais pas coupable on ne veut plus l’entendre.

Vous êtes TOUS COUPABLES! Nous en avons ASSEZ !

Assez d’être patient depuis trop longtemps.

Assez d’entendre que l’OM vit depuis cinq ans, une année de transition.

Assez de cette litanie de matchs aussi creux et vides que le stade velodrome.

Assez de voir sous nos couleurs, des joueurs surcotés, plus laborieux que talentueux.

Assez du silence assourdissant dont fait preuve M.Louis-Dreyfus.

Assez des mensonges et des contres vérités de nos dirigeants qui ne servent qu’a masquer leurs incompétences et leurs petits arrangements.

Assez de cet omerta présidentielle que l’on nomme communication et qui est digne de celle d’anciens pays totalitaires qui l’avaient érigé en langue officielle.

Assez d’apprendre chaque mois la mise en examen d’un ancien ou actuel dirigeant, accusé d’avoir mis les mains dans le pot de confiture.

Michel est l’antithèse de Bielsa en matière de communication. Il l’est aussi en matière de philosophie de jeu. On attend toujours qu’il impose sa patte sur le collectif olympien. Les prestations indignes de l’OM cette saison, laissent penser que le choix de V.Labrune n’a d’égal que son incapacité a sortir l’OM de l’impasse dans laquelle il l’a emmené.

Sa marge de manœuvre est infime tant il accumule les choix catastrophique depuis des années.

Nous aimerions connaitre les projets de M.Louis-Dreyfus concernant l’Olympique de Marseille. Quelles sont les intentions réelles à court et moyen terme ?

Ce club qu’elle traine comme un boulet, mérite mieux que cette indifférence et ce mépris.

Janvier 2016

Que faut il attendre et surtout espérer de l’Olympique de Marseille de Michel pour ce début d’année 2016 ?

Après un début de championnat catastrophique sur le terrain et en coulisses l’O.M. a terminé l’année à une place plus honorable. A la trêve, qui marque la fin de la phase aller de la compétition, notre équipe pointe à plus de 20 points du leader, là ou il y a un an , elle décrochait le titre, certes honorifique, de champion d’automne. Tous les espoirs étaient alors permis.

Les chiffres parlent, malheureusement d’eux même. Notre club est rentré dans le rang. D’autres chiffres font encore plus mal, surtout à nous, supporters de ce club qui navigue à vue. Ce sont ceux de la fréquentation du vélodrome. Moins de 30 000 spectateurs sur les derniers matchs de l’année. Plusieurs milliers d’abonnés qui restent à la maison, lassés et déçus des prestations insipides de leurs joueurs. Seuls Lass Diarra et G.F. Nkoudou, parmi les recrues estivales, font honneur au maillot olympien. Pour les autres, la fourchette varie du néant au risible, loin des promesses annoncées lors de leur arrivées.

Rékik multiplie les boulettes et les lacunes tactique ont déjà couté beaucoup de point à l’équipe. Rolando, lui, cristallise les critiques des fans olympiens, mais pas que. Il est vrai, qu’avec un nom d’artiste de cabaret nocturne parisien et une technique de bucheron scandinave, il cumule les tares. Concernant Ocampos, certains mauvaises langues affirment que son dernier contrôle réussi, c’était un contrôle de matchs en CM2.B. Sarr à lui, l’avantage de porter le même nom et d’occuper le même poste qu’un illustre ailier droit olympien qui fit lever les foules il y a plus de trente ans. C’est malheureusement leurs seuls points communs. Pour définir De Ceglié, un seul QCM suffit pour juger le joueur. Jouons donc : parmi ces 4 latéraux gauches italiens, un intrus s’est glissé : Facchetti, Cabrini, Maldini, De Ceglié,( réponse : c’est  De Ceglié,  le seul qui ne fini pas par i).

L’opposition face à Bilbao a déjà été surnommée le Bielsatico. Il est vrai que l’ombre d’El Loco planera sur ces rencontres. Les deux clubs se ressemblent. Même ferveur populaire, même stade mythique, même identité régionale exacerbé. Michel a répété plusieurs fois que cette compétition, il voulait la jouer à fond, aller le plus loin possible. Souhaitons simplement, que cette envie soit partagée par tout le monde au club. V.Labrune a affirmé que cette saison 2015-2016, serait une année de transition en attendant des jours meilleurs. Une de plus. Une de trop pour nous, lassés des discours et fatigués d’entendre à longueurs de temps les contres vérités présidentielles. Plutôt que de nous assommer d’ineptie et de nous abreuver de phrases vides, nous aimerions connaitre les réelles ambitions de l’OM. Quelles visions a court et moyen pour notre club ? Avec quels moyens financiers et sportifs ? Quid également de Doyen Sport  et de ses rapports opaques avec nos dirigeants ?

Espérons aussi, que la lumière sera rapidement faite sur l’affaire des transferts et de rémunérations douteux qui empoisonnent notre clubs depuis trop longtemps maintenant Que la justice fasse son travail dans la sérénité  et la transparence la plus totale Si elle doit sanctionner qu’elle sanctionne, mais rapidement. Ces investigations et ces gardes à vues successives, plus médiatiques que judiciaire, sèment le doute et la suspicion  sur tous les membres du club et ses supporters. Assez que l’OM soit la cible privilégiée et unique, dans le football français, pourtant de moins en moins exemplaire. L’exemple, dit on, doit venir d’en haut. Les rivalités et les affaires qui polluent notre football, prouvent, s’il le fallait, que le pouvoir et l’argent sont les mamelles de notre sport.

Décembre 2015

Les événements dramatiques qui ont endeuillé Paris et la France le 13 novembre dernier, ont soulevé un mouvement de solidarité et de fraternité, que notre pays n’avait jamais connu dans son histoire.

Ces attentats avaient pour but de frapper le cœur de se qui fait la force de notre pays : sa Liberté. Liberté de vivre ensemble, de partager et d’échanger, dans des endroits propices à la convivialité et l’amitié : terrasses de cafés et de restaurants, salle de spectacles ou enceinte sportive. Tous ces lieux ont en commun de rassembler des personnes venus d’horizon et de pays différents, aux origines religieuses différentes et aux opinions politiques et sociales divers et variés.

Le fait de s’être attaqué au Stade de France était un symbole fort. Aucun autre endroit ne peut mieux incarné la devise de notre pays : Liberté Egalité Fraternité. C’est cela que les terroristes ont frappés. Dans les jours qui ont suivis, le football et les footballeurs ont démontré que rien ni personne ne pouvait détruire cette passion. Cette communion fut le meilleur rempart contre la folie et la barbarie. Saluons les initiatives de tous les clubs français, unis dans la tristesse et la compassion. Un élan de solidarité qu’il faut mettre en avant. On était loin, là, des vieilles querelles de chapelles qui empoisonne trop souvent notre football hexagonal. L’actualité de l’Olympique de Marseille n’a ^pas permis à ses supporters de retrouver le moral. Distancé en championnat, notre club va passé les fêtes e fin d’année dans l’anonymat le plus total, alors qu’il y a un an, il terminait champion d’automne et produisait un football flamboyant. Tout les espoirs étaient permis. C’était il y a un seulement douze mois. Que de gâchis depuis. Le vélodrome qui affichait complet la saison dernière, sonne creux aujourd’hui.

Qu’espérer de cet effectif, où L.Diarra et M.Batshuayi sont les arbres qui cachent une foret de joueurs limité et de moins en moins concernés. Entre ceux qui sont simplement prêtés, ceux qui seront en fin de contrat en juin prochain et ceux que l’O.M. n’est qu’une étape dans leur carrière, Michel a hérité d’un groupe sans passion et sans envie. Nul doute que cette situation va rapidement agacer l’entraineur espagnol et l’inciter à aller voir ailleurs dans des contrées paisibles.

Il faudra, une fois encore reconstruire une équipe et un staff, définir une énième politique sportive, le tout au détriment d’une ambition et d’objectif plus que flous. Semaines après semaines, mois après mois, l’O.M. sombre. Il est en train de perdre son âme dans l’indifférence générale.

Dans cette période trouble, nous aimerions connaitre le point de vue et la ligne directrice de notre club. Malheureusement, une fois encore, nos dirigeants, et le premier d’entre eux, sont aux abonnés absents. Un silence assourdissant de la part de V.Labrune, qui, il est vrai, aurait du mal à justifier son bilan et ses choix depuis maintenant près de cinq ans. Que peut on attendre d’un responsable de club qui ferme les yeux sur certaines banderoles et en fait retirer d’autre manu militari selon qu’elles louent  ou portent atteintes à son médiocre bilan à la tête de l’Olympique de Marseille. Idem concernant la bâche à l’effigie de El Loco récemment. Cette censure est digne d’un régime totalitaire où la parole est bâillonnée.


Novembre 2015

Les incidents lors de l’Olympico du  septembre dernier, ont pris  des allures de véritable affaire d’état  A tous les niveaux de notre société, s’est cru autorisé à donner son avis et son opinion Ce fut F.Thiriez  qui ouvrit les hostilités . Sa colère froide était digne d’un spectacle de Guignol.  Il fut pathétique, fidèle à lui même, en somme.

J.M. Aulas dans son rôle préféré, celui de pompier pyromane, attisa les braises d’un feu qu’il entretient depuis trop longtemps. A ce jeu dangereux, on fini très souvent par se bruler. V.Labrune, fut lui, comme d’habitude , en dessous de tout. Tel un sémaphore, il bougea les bras mais ne brassa que du vent. Ces gesticulations et ses paroles font décidément peine à voir et à entendre.

Certains hommes politique ont cru bon de plonger dans cette mêlée médiatique, pour donner un avis dont tout le monde se foutait. Récupération politique et démagogie en bandoulière, ces messieurs se sont drapés d’éthique et de morale pour fustiger dans un même élan, dirigeant de l’O.M. et ses supporters. On croyait rêver ! tellement se fut risible et comique. Même le ministre de tutelle montra les dents, oubliant un peu vite qu’il à tout pouvoir pour mettre fin à ce genres d’incidents. Comme ses prédécesseurs, ce monsieur, préfère ouvrir un énorme parapluie et enfiler des œillères, pour ménager la chèvre et le chou, avant de refiler la patate chaude à son futur remplaçant. Bien sur qu’il faut condamner ces gestes d’écervelés. Le Vélodrome ne doit pas devenir un lieu de non droit. Aujourd’hui, nos stades sont à l’image de notre société : ils sont gangrénés par la violence, la bétise et le manque d’éducation. Mais il ne faut pas stigmatiser ne faire d’amalgames. L’énorme majorité des supporters olympiens viennent au stade pour encourager leur équipe, pousser leurs joueurs et communier dans ce lieu de fête. Quand aux décérébrés congénitaux, coupables de ces incidents, il faut les bannir à jamais du football. C’est à l’OM, mais surtout au pouvoir publics de prendre leur responsabilités. Frapper fort mais frapper JUSTE. Sous la pression prefectorale et ministerielle et pour s’éviter les foudres de la commisssion de discipline, l’O.M. à alors décider de renforcer la sécurité et surtout de s’attaquer (l’occasion etait trop belle) à un vieux serpent  de mer : récuperer la gestion des abonnements des virages. V.Labrune avait pourtant affirmé en 2012 qu’il ne serait pas le président qui mettrait fin à ce systeme. Il est vrai que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Une opération préparé en amont depuis plusieurs semaines, ce qui laisse planer un doute sur l’urgence de cette décision. Les menaces en haut lieu ont simplement incité nos dirigeants à accélérer le mouvement. Coté terrain, notre club fait un debut de championnat calamiteux, digne d’un relégable . A l’exception de Diarra, le mercato estival a été, encore une fois, complètement raté. Les partants n’ont pas été remplacé? Certains joueurs pensaient que l’O.M. leur servirait de tremplin. Vu leurs performances, c’est plutôt d’un plongeoir qu’il s’agit. Une élimination en ligue Europe serait une preuve supplémentaire que notre club s’enfonce, tel le Titanic , vers des abymes pendant que son commandant nous assure que tout va bien et que l’orchestre accumulent les fausses notes. Et pendant ce temps, on apprend de la bouche de Michel, qu’il a été contacté en juin, pendant que M. Bielsa était en vacances. L’hypocrisie et le mensonge n’étaient peut être pas du coté que l’on a voulu nous faire croire. La théorie du complot anti-Bielsa, n’était peut être pas une simple vue de l’esprit. Epuration des comptes, pacification des tribunes : tout cela ressemble au fameux plan Leproux, mit en place au P.S.G. avant l’arrivée des Qataris.

S’agirait il d’étapes avant la vente éventuelles du club dans les mois à venir ?

Août 2014

Une nouvelle ère débute à l’OM. Cet été 2014 marque le début d’un nouveau chapitre dans la riche histoire de notre club. L’arrivée de M.Bielsa est un élément important de cette transformation. La livraison prochaine du nouveau vélodrome, est le deuxième volet de cette révolution.

On a longtemps douté de la présence d’El Loco aux commandes de notre équipe. Son arrivée, maintes fois reportée, à laissé planer des incertitudes pendant plusieurs semaines sur le fait qu’il serait le nouvel entraineur olympien. Un rebondissement de dernière minute n’était pas à exclure, tant le personnage est énigmatique et surprenant. Finalement, accompagné d’un staff conséquent, Bielsa sera, pour les deux prochaines années, le technicien renommé tant espéré depuis plusieurs mois.

Il n’a pas tarde à imposer sa griffe. La préparation intensive, quasi militaire, a surpris beaucoup de monde au centre RLD. Il est vrai, qu’au regard des saisons précédentes, le changement est radical. Chacun s’accorde pour dire que, désormais, le mot d’ordre est le travail.

L’argentin a fait ses choix. Ils sont peut être discutables. Les premiers résultats viendront ou pas les valider.

Espérons simplement que Bielsa aura les coudées franches en matière de gestion sportive et qu’on le laissera travailler. A Marseille plus qu’ailleurs, un entraineur a besoin de sérénité et de temps pour imposer sa philosophie et ses méthodes d’entrainement et de management.

Son passé plaide en sa faveur. Ses compétences ne sont plus à démontrer.  Les nouvelles recrues vont rapidement se fondre dans un collectif peu chamboulé et à qui on va demander d’être rapidement compétitif et réussir son début de saison. L’absence de coupe d’Europe, va permettre à l’OM de se concentrer entièrement sur le championnat de France. On connait l’importance d’un automne réussi dans cette compétition.

Où l’OM jouera t il ses matchs à domiciles ? Le nouveau Vélodrome sera t il un bel écrin vide ?

On peut en douter, tant il semble évident que notre équipe n’a pas d’autre alternative que de fouler le nouveau gazon d’un stade enfin à la mesure et à la hauteur de ce club mythique. Le bras cde fer entre les dirigeants olympiens et la mairie, outre une histoire d’argent, est aussi et surtout une histoire de pouvoir.

Certes, le loyer réclamé est exorbitant, et on peut comprendre la colère de l’OM. Mais un bon arrangement a toujours prévalu à un mauvais procès.

Délaissé le Vélodrome tous les quinze jours, serait une catastrophe pour tout le monde. Quel mépris et quel manque de respect envers des milliers de supporters peu enclins à parcourir des centaines de kilomètres pour encourager leurs protèges.

Le bon sens doit l’emporter. Nul doute qu’un compromis sera trouvé et que cette équipe estampillée M.Bielsa ravira ses supporters dans son stade fétiche. Tout est réuni pour permettre à tout le monde de rêver à nouveau. Ne gâchons pas notre plaisir. Place au jeu désormais.

Un dernier mot pour rendre hommage à Jean, Dodger’s de la première heure. A 75 ans, il nous a quittés le 17 juin dernier. Il laisse un vide énorme. Là où il est, nous savons qu’il veille sur ses enfants et petits enfants. Dans le ciel olympien, une nouvelle étoile brille. Les soirs de matchs, une petite lumière, scintillera dans la nuit olympienne, une veilleuse qui ne s’éteindra pas.

Juillet 2014

La saison qui vient de s’ouvrir est celle de la reconquête. On devrait d’ailleurs écrire ce mot au pluriel tant il va en être demandé à notre club.

En tout premier lieu, reconquête d’une légitimité sportive. Il est vrai que dans ce domaine, la saison dernière a été synonyme de faillite totale. Il va être demandé au nouveau staff et aux joueurs de redorer un blason quelques peu Sali.  Jouer  les premiers rôles en championnat et afficher ses ambitions pour retrouver l’Europe dans un an : tels sont les objectifs que nos dirigeants doivent se fixer. Une nouvelle saison noire ou blanche c’est selon, serait difficilement  digérer able et très mal vécu par les supporters, impatients et en même temps paradoxalement patient depuis trop longtemps envers une équipe inconstante. Des fans las des promesses qui s’envolent avec le premier mistral venu.

La venu de M.Bielsa a été précédé et suivi d’un énorme engouement populaire et médiatique. Son côté énigmatique et ses méthodes de travail et de management font de son arrivé un évènement quasi sans précédent en ce qui concerne la venue d’un nouveau technicien à l’OM.

L’entraineur argentin aura carte blanche dans tout les domaines techniques. Aucune entrave ne viendra perturber ou contrecarrer son travail quotidien. Ses prédécesseurs auraient surement aimé disposer de la même liberté.

Comme tous les entraineurs du monde ; seuls les résultats viendront valider les compétences reconnues d’El Loco. A Marseille, plus qu’ailleurs, les victoires ou les défaites font et défont les techniciens en place. La deuxième reconquête, et non des moindres, concerne celle du public marseillais. Depuis trois saisons on lui a fait avaler tout et n’importe quoi. Successivement, on lui a fait croire que D.Deschamps, qui avec 6 titres est le plus titré des entraineurs passés par l’OM, était responsable de tous les maux du club qui, ont suivi le titre 2010.

Acte 2, son successeur E.Baup, rattrapé au vol après plusieurs refus de candidats potentiels, devait permettre de travailler sereinement dans la continuité. Résultat, l’homme à la casquette, incapable de gérer une bande de gosses mal élevés, est débarqué moins de 18 mois plus tard.

Acte 3, alors que l’on pensait hériter d’un entraineur réputé pour sa poigne et ses compétences en matière de management et de tactique, V.Labrune, nous impose alors un énième retour de J.A. sur le banc qui s’est avéré trop grand pour lui. Les rafistolages qui ont suivi n’ont fait que confirmer le flou le lus total dans lequel l’OM naviguait. Etre un professionnel de la communication est une chose. La maitriser et en faire bon usage, en est une autre.

Une nouvelle page s’ouvre désormais. Des changements radicaux ont été entrepris même si le secteur de la formation reste en travaux avec là aussi des directeurs qui succèdent à des responsables, dont la durée en poste aura durée se que dure les roses. Et pendant ce temps, les jeunes les plus prometteurs quittent un navire qui n’a plus de commandant et qui navigue à vue, sans cap et balloté par un manque de décision et de fermeté en haut lieu.

L’incident qui a tourné au fait divers lors du tournoi des U19 dans le nord est l’exemple le plus malheureux.

Le conflit ouvert entre l’OM et la mairie concernant le loyer du Vélodrome, prouve une fois de plus, que la politique et le sport ne feront jamais bon ménage. Quand l’un se sert de l’autre pour conquérir et asseoir son pouvoir, le compromis est rarement invité.

La démagogie, elle, règne en maître.

Juin 2014

Le rideau est tombé sur la saison 2013 / 2014, que l’OM doit rapidement oublier. Faire table rase sur un exercice calamiteux.

En championnat notre club a rapidement montré ses limites. Les coupes nationales nous auront vues faire des pales figurations. Le zéro pointé en ligue des champions, aura fait de nous, la risée de l’Europe du football.

L’éviction d’E.Baup, n’aura été qu’une péripétie de plus dans ce feuilleton de série B.

L’intérim prolongé d’Anigo au poste d’entraineur, aura suscité, au mieux l’indifférence, au pire, l’agacement voir la colère chez certains fans. L’ex entraineur-directeur sportif a donc décidé de prendre du recul vis-à-vis de son club de toujours. Cette décision mûrement réfléchie, lui appartient. Son choix, quelques en soient les raisons et les motivations doit être respecté. Avec ses qualités et ses défauts, il aura marqué l’histoire olympienne de ces 25 dernière années, malgré, quoi qu’il en dise, ses côtés sombres.

Tous les regards sont désormais tournés sur la prochaine saison. Une nouvelle ère débute. M. Bielsa est attendu comme le Messie. Rarement, l’arrivée d’un nouvel entraineur, n’aura autant suscité la curiosité et l’impatience  dans un club. Plus que son C.V. assez léger il est vrai, c’est le style, la griffe Bielsa qui engendre autant d’attente chez les supporters  olympiens.

Le technicien argentin est précédé d’une réputation flatteuse. Les joueurs qui l’ont eu comme coach et une ribambelle d’entraineurs louent sa méthode et sa philosophie de beau jeu. Ses entrainements et ses mises au vert quasi militaires ont leurs adeptes mais aussi certains détracteurs.

Quel visage aura l’effectif olympien à la reprise ?

Quels joueurs va recrutes Bielsa ?

Les cadres supposés vont-ils quitter l’OM et les jeunes recrues à prix d’or, il y a un an, vont-ils démontrer leurs potentiels ?

Mais ce que les supporters attendent, c’est l’arrivée dans ses valises, de joueurs estampillés ‘’grinta’’  made in Amérique du sud.

Dans sa riche histoire, l’OM en a accueilli beaucoup. Certains, ont touchés les étoiles, d’autre sont repartis comme ils étaient arrivés, dans l’indifférence la plus totale. Ces recrues devront servir de guides, de modèles pour les jeunes du groupe. Ils devront tirer vers le haut un effectif qui doit une revanche aux supporters frustrés et désabusés que nous sommes. La question principale que la planète OM se pose, c’est de savoir comment les joueurs vont assimiler la préparation d’avant saison et les entrainements de Bielsa, réputés longs et physiques. Fini la routine au centre RLD le trop fameux club Med va désormais faire place à un camp d’entrainement où travail, sueur seront le quotidien des joueurs. Changement radical en vue, au point de faire passer les héros du film ‘’Apocalypse Now’’ pour des acteurs de série des Bisounours.

Après les départs successifs de P.Diouf, JC Dassier, D.Deschamps, E.Baup et J.Anigo, V.Labrune se trouve en première ligne. Le modèle Dortmund, le pari de la jeunesse et les ambitions de podium, sont pour l’instant rangées au placard. Bielsa, le recrutement présent et futur, la politique sportive et financière, c’est lui.

Tout nouvel échec lui sera imputé. Il devra alors assumer ses choix. Les prochaines semaines sont synonymes d’espérances pour nous. Le hasard (ou pas) faisant bien les choses, cette nouvelle ère débute au moment où le nouveau Stade Vélodrome se termine. Paradoxe étonnant, mais peut être un signe de plus, que la prochaine saison sera synonyme de renouveau. Tous les ingrédients sont présents : Place au jeu….

MAI 2014

Au siècle dernier, Bill Shankly, légendaire manager de Liverpool, aimait répéter qu’un match de football, ce n’était pas seulement une histoire de vie ou de mort, mais plus que cela.

Si nous, supporters ne pouvons que partager cette adage, d’autres, par contre, sont à des années lumières de telles considérations.

A tous les niveaux du club, cette saison, chacun a fait preuves, au mieux de légèreté, au pire, d’incompétence.

Les joueurs d’abord. Pas une semaine ne passe, sans que l’on nous vante les pérégrinations nocturnes, parfois loin de Marseille, de certains membres de l’effectif. La qualité de leurs performances et de leurs déhanchements sur les pistes de dance, sont inversement proportionnels à celles qu’ils produisent sur la pelouse du Vélodrome chaque week-end.

Que dire des blessés diplomatiques, des retardataires chroniques  sans oublier ceux qui trainent les pieds aux entrainements, sous l’approbation et la clémence d’un staff technique, incapable d’imposer un minimum de discipline au sein du groupe.

L’étalement des états d’âme de certains dans les médias pour se justifier ou se disculper, sont dignes de cours d’écoles. Nous n’avons que faire des jérémiades de ces enfants gâtés, de leurs orgueils mal placés et des jalousies infantiles. Exiger d’eux, une implication de tous les instants, nous semble la plus élémentaire des choses de la part de professionnels grassement rémunérés. L’immaturité et le manque d’éducation de certains, n’est que l’arbre qui cache une forêt d’absence de talent indéniable.

S’il y a une qualité que l’on peut mettre au crédit de J.Anigo, c’est son amour indéfectible pour l’         OM. Cette passion, il n’en a pas le monopole.

Les grandes histoires d’amour finissent mal en général, de façon cordiale parfois, dans un bruit de vaisselles cassées, d’autres fois. Accuser les joueurs des maux olympiens, alors que ces mêmes reproches étaient fais à E.Baup et D.Deschamps, n’ont pas grandi J.Anigo. Quand il évoque un complot à son égard, on croit rêver.

D’après lui, il y aurait une cabale anti Anigo orchestrée par on ne sait qu’elle force obscure. On navigue en pleine paranoïa. Il ne s’agit en fait que d’une histoire, vieille comme le monde, celle de l’arroseur arrosé. L’entraineur olympien ne récolte que les fruits qu’il a semé lui-même depuis plusieurs années. La théorie du boomerang en quelque sorte.

A noter le silence assourdissant d’une frange de supporters à son égard. On peut aussi s’étonner de la manière employée par les dirigeants pour étouffer et bâillonner toute sorte de contestation, pourtant légitime du public marseillais.

Cette politique de fermeté est digne de certains régimes totalitaires. Sur le plan sportif, le bilan est globalement négatif, en termes de résultats et en termes de jeu.  Anigo aura cherché en vain, une équipe type et une organisation tactique. En son temps, C.Ancelotti avait mis sur pied une organisation en forme de sain de Noel.  Anigo a plutôt choisi, lui le chêne. Non pour évoquer les racines profondes du club ou pour faire référence à un tronc solide bien encré au sol, mais pour les fruits qu’ils produits : des glands.

Le nouvel entraineur est un choix du président Labrune uniquement. La réussite ou l’échec de ce choix, sera à mettre au crédit ou au passif du président. Il en va de sa crédibilité. Après cette saison noire, la patience et l’indulgence des supporters est terminée. Un vélodrome rénové, un nouveau staff, une nouvelle ambition, mais pour nous, gardien du temple, la même exigence.

AVRIL 2014

Si une hirondelle fait généralement le printemps, les volatiles qui planent actuellement sur l’O.M., sont des oiseaux de mauvais augure. Rien n’incite à l’optimisme dans la maison olympienne. Les dernières semaines ont apporté leurs lots de déceptions et de frustrations. A l’entame du sprint final, le bilan est catastrophique en termes de résultats. Le changement d’entraineur n’a eu aucun effet. Les statistiques sont mêmes cruelles pour Anigo. Il fait moins bien que Baup. Depuis son arrivée, l’OM a été éliminé de la ligue des champions, de la coupe de France et de la coupe de la ligue, le tout en alignant des prestations indignes de notre statut. L’arrivée d’A. Emon aux cotés d’Anigo aura été la dernière blague marseillaise. Sauf qu’elle n’    a fait rire personne. Rendons grâce ici à l’O.M. d’avoir offert à Emon, un travail dans ces temps de crise. Peut être, nos dirigeants auront l’idée avant la fin de la saison, de sortir de sa retraite,  J. Zvunka, éternelle pompier de service dans les années 70, pour épauler Anigo. Dommage, surtout, que M. Zatelli ne soit plus de ce monde. Sa compétence aurait été bien utile.

Les déclarations de F. Thauvin sur les valeurs disparues du PSG, où l’on ne parle que d’argent, sont venues confirmer, que l’intelligence n’est pas la qualité première chez certains spécimens. Qu’elle était la valeur à lui de son attachement au maillot lillois ?  Où se situent les siennes ? Est-il venu à Marseille bénévolement ? Certaines leçons n’ont pas été retenues, malheureusement. Que dire et que rajouter également aux commentaires de V.Labrune au lendemain de la défaite face au PSG. Sur les ondes le Président olympien souhaitait au club parisien de remporter la ligue des champions au moi de mai : rien, tant c’est affligeant et consternant de stupidité. Les sifflets qui ont accompagné  J. Morel lors d’O.M. /  Lorient étaient pour le moins malvenus et surtout immérités. Si les supporters devaient conspuer les incompétents, beaucoup de joueurs auraient droit à un rappel.

OM / Nice s’est disputé 48h après des matchs internationaux qui concernaient des olympiens. La ligue, par l’intermédiaire de Moustache 1er, à usé de tout son pouvoir pour faire pression sur la commission compétente, afin de refuser les recours légitimes de l’O.M. Il fut un temps, où c’est la ligue et les instances du football français qui s’inclinaient face aux pressions et désidératas, là encore légitime de l’O.M.  Autres temps,  autres mœurs. Finalement, notre club a le dirigeant qu’il mérite.

La fin de la saison s’annonce aussi triste que l’ambiance au vélodrome les soirs de matchs. Après le podium, chimère entraperçu et espéré durant une quinzaine de jours, l’objectif annoncé aujourd’hui, est la ligue Europe. Quand on sait avec quel engouement notre club aborde cette compétition, mieux vaut abandonner l’idée immédiatement. L’O.M. a perdu son âme, et plus grave encore, perd ses supporters, lassés et désabusés.

Tous les regards sont désormais tournés vers la saison prochaine.

Premier objectif : recruter un entraineur. L’heureux élu devra faire l’unanimité au sein du club. Il devra aussi, et même si ça doit faire de l’ombre à certains, être le véritable patron du secteur technique. Le choix du staff, des joueurs et de la politique sportive devront être de sa seule compétence. Le passé plus ou moins récent est venu nus démontrer, que le pouvoir sportif partagé, ne pouvait qu’aboutir à l’échec. Les belles paroles et les promesses doivent laisser place aux actes.

Pour terminer une pensée pour les personnes du groupe, arrêtées, gardées à vue et pour certaines d’entre elles menottées à l’issue du match à St Etienne. N’écoutant que leur courage et leurs certitudes, rapidement avérées infondées, certains policiers ont usé et abusé de leur petit pouvoir. Là comme ailleurs, les responsables devront rendre des comptes.

MARS 2014

L’arrivée de l’hiver et la période des fêtes de fin d’années, sont généralement synonyme de joie et de bonheurs familiaux. La famille OM, y a connu, elle, une énième crise. Les frimas n’ont pas épargné le club ces dernières semaines. D’abord, il eu l’éviction d’E.Baup début décembre. Elle a surprit, tant par le moment choisi, à quelques jours de la trêve hivernale, que par une urgence supposée qui n’avait rien d’évidente à ce moment du championnat. On parlait à l’époque, de clans et de vestiaire divisé qui auraient précipité la mise à l’écart du coach à la casquette. Anigo, à, qui, selon lui, on n’a pas laissé le choix, a prit le relais avec comme objectifs, de ranimer la flamme et  changer l’état d’esprit d’un groupe en manque de repères sur et en dehors du terrain. Au moment de faire le bilan, il faut se rendre à l’évidence : si l’équipe marque plus de buts, elle en encaisse aussi plus qu’avant, ce qui explique une position inchangée au classement.

L’arrivée, souhaitée et obtenue par Anigo, d’A.Emon, est venue compenser un manque, notamment tactique du staff en place. Sa volonté de la faire revenir à ses côtés peut s’avérer positive. Reste à savoir si ce sera          une valeur ajoutée ou un énième bricolage de nos dirigeants pour masquer les vrais problèmes. On peut regretter à l’issue de la défaite à Monaco le 26 janvier, les insinuations et les piques lancées par Anigo à l’encontre de D.Deschamps. Il serait temps de mettre fin à cette guéguerre qui n’honore personne. Surtout, qu’une comparaison en termes de résultats et de palmarès serait, à nos yeux inutiles, tant les chiffres parlent d’eux-mêmes. Idem, pour ceux qui ont vu en Deschamps le fossoyeur de l’OM. Il est vrai que depuis les résultats et les performances de l’équipe sont venues démontrer les compétences de ces successeurs !

Le président Labrune a poussé des cris d’orfraie à l’issue de la défaite face à Nice en coupe de France. Si aujourd’hui, notre club fait de la figuration, tant au plan national que sur l’échiquier européen, il doit assumer sa part de responsabilité. Se cacher derrière le calendrier et le manque de réussite de l’équipe pour expliquer les mauvais résultats, n’est pas digne des dirigeants du club. Aujourd’hui, V.Labrune dirige l’OM le moins populaire de ces 20 dernières années. Tout doucement, le Vélodrome se vide de sa ferveur. Match après match, l’indifférence peuple les gradins devenus froids et sans âmes. Le président n’accepte aucune critique. Il avance contre vents et marées, convaincu et persuader de détenir, seul contre tous, la vérité. Il faudrait se remettre en cause et accepter les critiques qui peuvent être aussi constructives. Loin de nous l’idée d’exonérer les joueurs dans cette situation. Nous ne sommes ni naïfs ni compatissants. Ils doivent, eux aussi assumer. Il manque dans cette équipe, des leaders pour montrer la voie, remettre de l’ordre. De part son efficacité retrouvée devant le but, son implication et l’exemple qu’il est pour tout le monde, Gignac assume lui, totalement son rôle de leader. Cela n’a pas toujours été le cas. Certains de ses coéquipiers seraient avisés de s’en inspirer. La jeunesse n’explique pas tout et surtout n’excuse pas tout. Atteindre le podium en fin de saison, n’est pas une chimère ? Chacun doit s’en persuader.

L’union sacrée doit être le maitre mot pour décrocher la lune. Il sera temps alors de passer à autre chose.  Ouvrir une nouvelle page…

FEVRIER 2014

L’année qui vient de débuter voit l’O.M. naviguer en plein flou, et ce, à tous les niveaux.

Depuis la base et jusqu’au sommet du club, une inquiétante opacité obscurcit l’avenir. Sa formation d’abord. L’arrivée de T.Fernandez il y a six mois devait permettre à l’OM de franchir un cap. Ce formateur, proche d’E.Baup, avait été adoubé par les dirigeants qui lui avaient laissé carte blanche. Un semestre plus tard, il est loin de faire l’unanimité au sein de l’association. La réserve, elle se morfond en CFA2, et de plus en plus de jeunes hésitent à intégrer le centre de formation olympien, faute de visions à moyen et long terme les concernant. De plus, l’OM a du recruter un formateur diplômé en toute urgence, en l’occurrence, le manceau R.Beunardeau, afin de se mettre en conformités avec les règlements de la F.F.F. et de la L.F.P. aussitôt intronisé à la tète de la réserve, il est le 3ème entraineur de cette équipe depuis 18 mois.

On peut encore se poser des questions, sur les réelles motivations et les raisons qui ont poussé nos dirigeants à se séparer de H.Stambouli en juin dernier. Il connaissait bien la maison et était surtout reconnu  depuis des années comme un excellent formateur. Plusieurs générations de joueurs pourraient en témoigner.

Les mêmes questions se posent, quand à l’avenir proche de l’équipe première. Pourquoi avoir remercié E.Baup, alors qu’il avait été prolongé il y a quelques mois, sachant qu’il  va falloir l’indemniser de plusieurs millions d’euros dans quelques semaines ? Comment expliquer, que cet entraineur, qui avait mené l’équipe sur la 2eme marche du podium en mai dernier, soit soudainement devenu incompétent et incapable de manager des joueurs, loin d’être irréprochables ? Comment expliquer également, que J.Anigo, peu enclin à endosser la casquette d’entraineur, savoure aujourd’hui, le fait d’être à la tête d’un groupe, qui, pour une partie en tous cas, à lâché son prédécesseur ? Le choc psychologique, tant attendu, n’a pas eu lieu. L’état d’esprit, mot à la mode pendant la trêve hivernale, a été mit à toutes les sauces, comme si c’était cette valeur qui allait faire la différence. C’est oublier un peu vite, que c’est avant tout le manque de talent qui est la cause des maux marseillais.

Qui sera le prochain entraineur sachant qu’il faudra le recruter sans lui garantir que le club jouera une compétition européenne l’an prochain ? De la présence

ou de l’absence de notre club sur la scène continentale, dépendra également le recrutement estival. Une absence verrait fuir nos joueurs cadres et notre équipe naviguer à vue la saison prochaine. Quel profil doit avoir le prochain technicien ?

Il devra parler français, lancer et promouvoir des jeunes, avoir du caractère (pas trop !) et connaitre la ligue 1 si possible.

Quelles seront les limites de son champ d’action, viendra t il avec un staff et quels seront ses pouvoirs dans le domaine sportif ?

Encore beaucoup de questions à l’heure qu’il est.

En attendant, l’O.M. doit aller accrocher le podium du championnat. Tache délicate, tant notre équipe a déjà grillé ses jokers, notamment à domicile. Trop de joueurs ont un niveau insuffisant, loin de leur niveau des saisons précédentes.

On le voit, beaucoup d’interrogations. Malheureusement, là encore, le flou le plus total règne au sommet de la pyramide. Quelle est la ligne directrice et quel projet ont nos dirigeants pour les saisons à venir ? Avec quels moyens sportifs et financiers espèrent-ils se rapprocher des meilleurs au plus vite ? Espérons que le stade qui prend forme rapidement, ne sera pas bientôt,  une coquille vide. V.Labrune a comme modèle pour notre club, Arsenal. Le seul point commun avec Londres que Marseille peut revendiquer à l’heure actuelle, c’est le brouillard.

JANVIER 2014

Il y a douze mois, l’OM débutait l’année 2013 en position de co-leader du championnat de France.

La qualité de jeu  laissait à désirer, mais les résultats étaient probants. E.Baup était le grand artisan  de cette réussite. La 2ème place décrochée en fin de saison, fut la récompense d’un certain état d’esprit. Les maîtres mots de cette réussite étaient solidarité, abnégation, don de soi et caractère, quand il a fallu conserver un résultat. Victoires à la marseillaise, disait on à l’époque. Efficacité et pragmatisme.

Un an plus tard, la maison OM est en crise. Largué en championnat, humilié en ligue des champions, le bilan est indigne d »un club comme Marseille. En pareil cas, on sait que le premier fusible à sauter, est l’entraineur. Certes, E.Baup, était en partie responsable des mauvaises performances de l’équipe sur le terrain. Ses tâtonnements tactiques, son coaching discutable et certains choix ont laissé dubitatifs et perplexes de nombreux observateurs avisés ainsi que les supporters que nous sommes.

Mais, nous ne sommes ni naïfs ni dupe. Loin de nous l’idée, ici, d’exonérer E.Baup de ses promesses non tenues. Les joueurs en premiers lieu. Au fil des semaines, des clans se sont formés à l’intérieur du vestiaire et en dehors. Jeunes, vieux, anciens ou nouveaux venus, l’ambiance était devenue exécrable et malsaine. Les accrochages et les tensions polluèrent cette première partie de saison. Face à ces manquements à la discipline et ces comportements de’ certains mal éduqués, E.Baup a rapidement baissé les bras par manque d’autorité ou de soutien en haut lieu. Après avoir lâché leur entraineur, les joueurs doivent savoir que, désormais, nous ne les lâcheront pas.

Le staff technique et en premier lieu, Baup, s’est obstiné dans des options qui ont rapidement montré leur limites et leur inefficacités. Ne pas avoir voulu se remettre en cause, aura été fatal au technicien à la casquette. Nos dirigeants , V.Labrune en tête, doivent également assumer leur part de responsabilité dans cette crise traversée par notre club. Il faut se rappeler, que le choix d’E.Baup en 2012, était un choix par défaut. De fait, sa position était fragilisée et le mettait en première ligne face à une succession de résultats négatifs. Il aurait du se méfier, lorsque son président lui apporta tout son soutien quelques jours avant OM – Nantes.

Le recrutement onéreux de jeunes joueurs français au  talent improbable cet été, devait porter un projet axé sur le moyen et le long terme, à l’image de la politique économique et sportive d’Arsenal et de Dortmund.

Le ratage complet en matière de mercato estival et le renvoi de l’entraineur, ont mis à mal ces ambitions et ces belles promesses qui n’engagent il est vrai, que ceux qui les font. Anigo va-t-il rester sur le banc jusqu’à la fin de la saison ou retrouvera t il son costume de directeur sportif ? On sait que l’envie d’entrainer de nouveau le titille depuis longtemps. Un nouveau technicien devrait composer avec un effectif divisé qu’il n’a pas choisi. Seul un entraineur à poigne, sans à priori et n’hésitant pas à trancher parfois radicalement, saurait remettre  sur le bon chemin, quelques brebis, plus galeuses qu’égarées. Il devrait avoir les coudées franches et surtout bénéficier de l’appui et du soutien de tous. La stabilité et la sérénité doivent redevenir les piliers de notre club.

DECEMBRE 2013

« Le recrutement judicieux effectué cet été doit permettre à l’O.M. d’être compétitif à moyen et long terme. Ces jeunes joueurs recrutés, représentent l’avenir de notre club ». Ces mots, prononcés par V.Labrune il y a quelque mois, résonnent encore aux oreilles des supporters que nous sommes.

Certes, l’idée était louable et pleine de promesses. Aujourd’hui, après quasiment une demi-saison de compétition, une évidence s’impose : se projeter sur l’avenir en omettant de penser au présent, est une erreur grossière. A l’O.M. plus qu’ailleurs, l’actualité et la réalité, c’est le court terme. Pour avoir négligé ses composantes, notre club connait un automne délicat en termes de résultats.

En championnat, la série noire du mois d’octobre nous a relégués loin du podium, objectif avoué pour assurer la pérennité de club. Le spectre de la saison 2011/2012 qui vit l’O.M. terminer 10ème de la ligue 1, est une réalité. Se cacher derrière son petit doigt ne fera pas avancer les choses.

A l’exception de Thauvin, qui monte en régime après un début de compétition compliqué, il faut se rendre à l’évidence : les recrues déçoivent. Après des débuts tonitruants, Imbula et Payet traversent les matchs tels des fantômes. Mendy, trop juste tactiquement, nous rappelle Taiwo à ses débuts sous le maillot olympien quand à Lemina et Khalifa, ils cirent le banc de touche de façon quasi hebdomadaire. Romao, Valbuena et A.Ayew tirent la langue pendant que les autres brillent par leurs absences. Un peu de sang neuf et de concurrence injectés au mercato hivernal, pourrait permettre de relancer une machine en manque de confiance et surtout d’efficacité en ligue des champions, il n’y a pas eu de miracle.

Un peu plus d’envie et d’implication nous aurait permis de faire bonne figure et surtout d’essayer d’accrocher une 3ème place synonyme de ligue Europa. Difficile,  il est vrai, de motiver des joueurs pour une compétition à laquelle, aveux même des dirigeants, on ne s’intéresse pas. Orgueil mal placé, peut-être. Manque d’humilité, surement. Un trophée, quel qu’il soit, est toujours bon à prendre.

Une tel attitude est méprisable et indigne.

Que manque t-il à cette équipe ? De l’envie et de l’implication, on l’a dit. Il manque aussi et surtout, du plaisir et de l’audace. On attend d’elle qu’elle prenne des risques. En un mot, qu’elle fasse honneur à la devise de notre club : DROIT AU BUT.

Elle manque aussi de talent. On peut compenser cela par d’autres valeurs, chères à notre longue histoire. On a pour habitude de dire, qu’une équipe ressemble à son entraineur. Qu’elle en a les qualités et les défauts. Des mauvaises langues affirment que la dernière fois que E.Baup a fait preuve d’audace, c’était en classe de CM2, quand il a osé reprendre deux fois du dessert au réfectoire de l’école. Le plat de résistance qu’il nous sert semaine après semaine, est, lui, fade et même parfois indigeste. Ca manque de piquant et de goût.

Ce groupe manque de personnalités fortes et de leaders. Personne pour taper sur la table et faire dégonfler les tètes et les égos démesurés de certains.

Ce rôle, V.Labrune, pourrait l’avoir. Malheureusement, il continue d’être porté disparu. D’autre mauvaise langue l’auraient aperçu sous les ors de la république, supplier la présidence, pour ne pas payer les impôts de joueurs qu’ils rémunèrent six fois leurs prix et leurs valeur réelles.

NOVEMBRE 2013

Après un début de saison tonitruante, l’OM marque le pas au cœur de cet automne.

En championnat, les bons résultats du mois d’août étaient peut être trompeurs. Face à des écuries plus huppées, l’OM a montré ses limites, qu’elles soient défensives ou offensives. C’est par à coups ou par période que notre équipe s’est distinguée, jamais sur un match entier.

En ligue des champions, on ne pouvait pas plus mal débuter. Là, encore, nos joueurs ont montré leurs limites actuelles. Sauf miracle, difficile d’envisager un futur printanier dans cette compétition. Un repêchage en Ligue Europa serait un moindre mal. Cette compétition est peut être plus dans les cordes de notre équipe, à condition de la jouer à fond sans arrières pensées.

Ces dernières semaines, certain joueurs ont accusés une baisse de forme physique, tout à fait compréhensible et légitime. Des cadres comme Fanni, Romao, Valbuena ou A.Ayew accumulent les matchs dans les deux compétitions. On peut s’étonner et c’est le cas des journalistes et des spécialistes en tout genre qui pullulent sur les ondes et les plateaux télé, du manque de turn-over de l’effectif mit à disposition d’E.BAUP. Autant, la saison dernière cela pouvait s’expliquer par la minceur du banc de touche, autant cette année, l’entraineur ne peut se cacher derrière cet argument.

Avec ses dirigeants, il avait lui-même demandé à doubler les postes lors du dernier marché estival. On sait que l’entraineur à casquette n’est pas un adepte des changements, il l’a prouvé dans ces clubs précédents. Mais alors pourquoi faire venir à prix d’or, certains joueurs pour les laisser sur le banc ? Pourquoi également, attendre, quasiment à chaque match, les dix dernières minutes pour effectuer du coaching ? Que peut-on attendre d’un joueur qui foule la pelouse quelques minutes et à qui on demande de faire la différence ? Que doivent penser ces mêmes joueurs scotchés sur le banc de touche pendant que leurs concurrents au poste, errent comme des âmes en peine sur le terrain, mais ayant l’assurance d’y être aligné quelques soient leurs performances ?

Tant que les résultats sont là, l’ambiance et l’entente cordiale, seront  au rendez vous. Dans le cas contraire, nul doute, que les ressentiments et les egos des uns et des autres fleuriront dans les gazettes. Ce premier quart de la saison est venu malheureusement, nous confirmer, qu’en l’absence d’un véritable n°9, difficile d’ambitionner quoi que ce soit. Les blessures et les méformes de Gignac se succèdent. Son embellie de l’an dernier, n’aura été qu’une éclaircie dans ce qui, il faut bien l’avouer, aura été un véritable flop, une erreur de casting.

Après le livre de P.Diouf, où il donnait sa version de ses années OM, celui de D.Garcia qui revenait sur les dérives et les turpitudes  au sein du club depuis 1996, c’est au tour de JC Dassier de se répendre sur ses deux saisons à la tête du club phocéen. Le rêglements de compte se succedent par bouquin interposés. C’est celui qui salira le plus et le mieux son prédécesseur ou son successeur. C’est facile d’éructer son fiel et de cracher dans la soupe. C’est oublier un peu vite, que la soupe était bonne et les couverts en argents. Comme dans d’autres domaines la place est bonne et valorisante. Prendre l’OM et ses supporters en otage pour régler ses comptes et se remplir les poches tout en soignant sa communication, est indigne. Les fans marseillais ont de la mémoire. Ils n’ont pas besoin de la mettre sur papier pour exister.

OCTOBRE 2013

Tout les spécialistes et connaisseurs des du football en général et du championnat en particulier, reconnaissent dans leur ensemble, que le recrutement estival olympien a été pertinent et intelligent.

Chacun s’accorde à reconnaitre que le marché effectué par l’Olympique de Marseille, peut lui permettre de viser mieux que la 3ème place, objectif annoncé en début de saison par nos dirigeants. Il faut mettre en avant, l’excellent travail effectué par ceux-ci en matière d’économie et de redressement des finances ces derniers mois.

Cette politique permet aujourd’hui à notre club d’être compétitif sur le plan national.

Les arrivées de Mendy, Lémina, Imbula et Thauvin, sont des paris sur le court terme mais également et surtout sur le long terme. Tous ces joueurs, âgés de 20 ans, ont une marge de progression importante. Leurs talents est un gage de réussite pour le présent. Dans quelques mois, ou quelques années, ils iront briller ailleurs permettant à l’O.M. de réaliser des plus values dont notre club se servira pour continuer à grandir et afficher des ambitions réelles en championnat mais surtout en coupe d’Europe. Le tirage de la ligue des champions nous a réservé le groupe de la mort. Arsenal, Dortmund et Naples, on ne pouvait pas espérer pire comme adversaires dès la phase de poule. Cela rend le challenge encore plus excitant. Etre confronté à de tels clubs et joueur de tels matchs dans des stades aussi prestigieux est une chance pour nous tous. Etre invité à la cour à la cour des grands est une chose, y faire bonne figure en est une autre. Cette qualification, il faudra aller la chercher avec nos tripes.

L’affaire Thauvin à été le feuilleton de l’été. Chacun a donné son avis sur la question. L’hypocrisie et le mensonge auront été les maitres mots de cette saga estivale. Qui a été le véritable gagnant dans cette histoire ? L’avenir nous le dira.

Lille, qui a joué tout l’été à qui perd gagne, a réalisé une excellente affaire financière. L’OM, en misant 15 millions d’euros sur un joueur de 20 ans avec une seule saison de ligue 1 derrière lui, a prit un risque économique et sportif. Le joueur, à la morale et à l’éthique douteuse, s’est attiré les foudres et les sifflets d’une bonne partie du football français qui voit en lui l’exemple de certaines dérives malheureusement de plus en plus répandues  de nos jours. Les leçons de Knysna n’ont pas été retenues par tout le monde. L’entourage, nauséabond de l’attaquant n’a fait que noircir un peu plus l’image désastreuse du joueur. On peut s’étonner que certains supporters aient soutenu le joueur dans son combat contre les méchants dirigeants avec lesquels il avait pourtant signé un contrat il y a plusieurs mois.

Ces mêmes supporters seront surement tout aussi solidaires de Thauvin, si dans quelques semaines, il refuse de s’entrainer réclamant au passage une augmentation salariale ou exigeant de partir vers des contrées plus rémunératrices, loin de ses dirigeants intolérables à son égard. Un père aimant, jurant sur le cœur, vouloir le bien de son fiston, inondera les médias de ses diarrhées verbales à l’encontre d’un club qui à méprisé son rejeton. Pas très loin, un tonton boucher charcutier de son état, affirmera lui aussi, la main sur le portefeuille, que son gagne pain, a été trompé et abusé. Que les promesses n’ont pas été tenu et qu’ »à ce titre son poulain doit quitter un club si peu reconnaissant.

SEPTEMBRE 2013

Quand RLD est devenu propriétaire de l’OM en 1996, son vœu était de faire du club phocéen, le Bayern de Munich du sud. Dix sept ans plus tard, le seul point commun entre le grand club bavarois et l’Olympique de Marseille, c’est la marque de l’équipement qui habille les joueurs respectifs de ces deux clubs depuis plusieurs années.

On a pu se rendre compte de l’écart entre ces deux clubs en 2012 lors de leurs confrontations en ¼ de finale de la ligue des champions.

Il y a quelques semaines, dans une interview, V.Labrune affirmait lui, que son modèle sportif était le Borussia Dortmund, vice champion d’Europe en titre. On peut remarquer au passage, que l’ambition affiché est descendu de plusieurs crans au fil du temps.

Espérons que dans une quinzaine d’années, le président en place n’aura pas comme objectif et comme modèle, l’Eintracht Braunscweig, champions d’Allemagne 1967 (si, si…).

Le Bayern navigue dans une autre galaxie que l’OM actuellement. Le B.Dortmund, en tous cas, son modèle reste là aussi une utopie. Financièrement, le club de la Ruhr, grâce à son stade, possède une puissance financière extraordinaire. Peut être qu’en 2014, avec la livraison du nouveau Vélodrome, l’OM pourra bénéficier de cet apport financier, important et indispensable à son futur essor. Encore faudra t il que le loyer demandé par la mairie ne soit pas exorbitant et donc une entrave à l’ambition de notre club.

Sportivement, Dortmund, peut compter sur un effectif de qualité, qui bouge peu à chaque intersaison et se renforce intelligemment à des postes clés. Années après années, l’OM doit se séparer de ses meilleurs éléments pour assainir ses finances souvent exsangues. Les recrutements successifs ont souvent laissé les supporters sur leur faims et pour le moins sceptiques. Difficile dans ces conditions d’avoir une vision sur l’avenir à long terme. De plus l’entraineur en place depuis de nombreuses années, travaille dans la sérénité et bénéficie d’une confiance totale de ses dirigeants. Là encore, l’OM a du retard à rattraper sur ce sujet. Pas moins  d’une demi-douzaine de présidents et une quinzaine d’entraineurs se sont succédé au club depuis 1996. L’absence de continuité et de stabilité nuit à la construction et à l’évolution de tous clubs.

En matière de formation, là aussi, difficile de faire une comparaison entre les deux clubs, tant l’OM a prit du retard. La difficulté qu’éprouve l’équipe réserve à s’extirper du CFA2 en est le meilleur exemple. La promotion des frères Ayew est un arbre qui cache une forêt qui ressemble plutôt à un dessert aride. Dortmund à l’instar des autres clubs allemand, a su, il y a quelques années, prendre un virage important dans ces domaines, en prenant exemple sur ce qui se faisait de mieux en matière de formation : le modèle français.

Le premier grand pas rendez vous pour l’OM, se sera le retour du club en ligue des champions. Contrairement à la saison dernière, E.Baup, pourra gérer au mieux son effectif pléthorique. Les temps de jeu seront mieux répartis, et ainsi, les joueurs garderont la fraicheur nécessaire pour pourquoi pas, lutter jusqu’au bout pour terminer sur le podium du championnat et viser les 1/8 de finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes.

AOÛT 2013

Une nouvelle saison qui commence à toujours un parfum particulier. C’est comme la rentrée des classes. Nouveaux joueurs, nouvelles tenues et presque nouveau stade.

L’excellent parcours de l’OM la saison passée a rendu le sourire à tout le monde. Les dirigeants d’abord, heureux et pleinement satisfait des résultats sportifs et économiques, ceux-ci validés par la très rigide DNCG.

Le staff technique ensuite, à qui l’on doit rendre ici hommage. La complicité et la sérénité de ses membres ont été un ciment nécessaire à la bonne marche du groupe. L’effectif, tant décrié la saison précédente, a prouvé sa solidarité et sa cohésion, et ce, malgré des critiques parfois méritées sur la qualité du jeu pratiqué. E.Baup a su s’appuyer sur un noyau et une colonne vertébrale qui lui ont permis d’accrocher finalement cette deuxième place amplement méritée.

Les supporters que nous sommes, échaudés par les conflits et les polémiques internes de la saison 2011/2012, espérions au mieux, une saison de transition, même si ce mot un peu fourre tout est proscrit de notre vocabulaire.

Le recrutement effectué cet été, essentiellement français et axé sur l’avenir, peut et doit nous rendre optimiste. La qualité est là. E.Baup pourra ainsi compter sur un groupe élargi où la concurrence permettra à chacun de progresser. La saison dernière, le départ canon de l’OM lui a permit d’accéder d’entrée au podium et d’u rester jusqu’à la dernière journée.

Les premiers matchs vont nous révéler rapidement le niveau de cette équipe. Dés la mi septembre, la ligue des champions viendra étoiler les soirées olympiennes, accompagnée de sa petite musique qui chatouille si joliment nos oreilles. Nul ne peut imaginer que l’OM ne sorte pas de sa poule qualificative. Une élimination prématurée serait synonyme de coup d’arrêt dans la progression de cette équipe. Pour la première fois depuis longtemps, tous les feux sont au vert à l’OM. Économiquement et financièrement, la gestion du club depuis 18 mois est exemplaire. Sportivement, la deuxième place de mai dernier ne doit pas être une fin en soi. Elle doit  au contraire servir de tremplin aux nouvelles ambitions olympiennes.

Certes, les pétrodollars  parisiens et les roubles monégasques naviguent sur une autre planète footballistique. Mais l’histoire du championnat, passé et récent  est venue nous démontrer qu’un groupe soudé, motivé et déterminé à soulever des montagnes, peut bouleverser un ordre préalablement établi.

Les fans marseillais vont découvrir l’avancement des travaux du nouveau vélodrome à l’occasion du match face à Evian. Tout doucement, l’enceinte prend forme. Chacun, joueurs et supporters devra trouver ses marques. Dans un an, cet outil, indispensable et tant espéré depuis des années, sera terminé.

L’OM aura enfin un stade digne de ce nom et de sa riche histoire. Une enceinte moderne, conviviale et entièrement couverte, pour le plus grand plaisir des supporters, trempés jusqu’au os les soirs de pluie ou frigorifiés les jours de mistral glacial.

Un vélodrome flambant neuf, un club de nouveau stable et ambitieux, une équipe de qualité et des supporters fortement mobilisés : jamais depuis près de vingt ans, notre devise FIERTE FERVEUR FIDELITE n’avait autant collé à l’actualité phocéenne.

JUILLET 2013

Selon que vous serez puissants ou misérables … Etc.  ECT … Dans sa fable,  Jean de la Fontaine, faisait référence au fait, que la justice, juge différemment, selon que vous soyez puissant ou non. Il y a deux ans, T.Taiwo, pas très malin sur le coup, il est vrai, profitait de l’euphorie générale, pour insulter les parisiens à l’issue d’une finale de coupe de la ligue victorieuse.

La commission d’éthique, saisie de l’affaire, le condamnait à 20 000 euro d’amende et à un match de suspension ferme.

Il y a quelques semaines, M.Sakho, perché sur un bus impérial, micro en mains, démontrait que son organe vocal était plus d’développé que son organe cérébral. Ses diarrhées verbales à l’encontre de Marseille et des marseillais, n’ont grandi ni l’homme ni le joueur, déjà impliqué dans des agressions de journalistes dans le passé.  Pour ces faits tout aussi graves que ceux reprochés à l’ancien joueur olympien, cette même commission n’a condamné le parisien qu’à  5000 euros d’amende et à un match avec sursis.

Pourquoi dans ce cas-là, a-t-on eu droit à deux poids deux mesures ? Il y a d’un côté, la justice et de l’autre l’injustice. Une nuance difficilement acceptable. Loin de nous, l’idée de crier à la paranoïa. Dans sa riche histoire, notre club et ses joueurs ont payé pour des erreurs commises. Souvent très cher, d’ailleurs. On s’est relevé pour repartir encore plus forts. Nous aimerions simplement que chacun prenne ses responsabilités et agisse selon sa conscience dans la sérénité la plus totale. Les influences néfastes et les lobbies en place ne doivent pas guider les décisions de ses commissions indépendantes.

La formation olympienne va connaître une énième refonte. Là, plus qu’ailleurs, un club a besoin de stabilité et d’une ligne claire bien définie. Pourquoi n’avoir pas prolongé le contrat  de H.

Stambouli, dont chacun dans ce milieu, reconnait la compétence et l’expérience à ce poste si particulier ?

Doit-on y voir là encore, un problème de relations compliquées avec les dirigeants en place ?

Le nouveau patron du centre, T.Fernandez, est parait-il un formateur et un éducateur de qualité. C’est un proche d’E. Baup. Reste que le choix à surpris, si on se rappelle que les plus grands responsables de centres français étaient pressentis pour ce poste. D’anciennes gloires olympiennes faisaient même parti de certains projets. A-t-on eu peur au sein du club, que ces personnes fassent de l’ombre aux gens en place ?

De nouvelles têtes, une nouvelle politique et beaucoup de questions en suspend. Le flou le plus complet règne avec ce nouvel organigramme. Reste une réalité et un chantier. Faire remonter la réserve en CFA, huit ans après l’avoir quitté. Permettre également, à l’équipe première d’aligner régulièrement dans l’avenir, des jeunes issus de ce centre. Notre club accuse dans ce domaine, un déficit important face à ses principaux concurrents.

L’épopée des minots il y a trente ans, est présente dans toutes les mémoires des supporters marseillais.

S’appuyer sur une formation de qualité, serra dans un futur proche, une nécessité pour tous les clubs.

Les épisodes Flamini, Keita, Bénatia et bien d’autres, qui font le bonheur des plus grandes écuries européennes, l’OM ne devra plus les trainer comme des boulets.

Place désormais au championnat, où l’OM devra confirmer son excellente saison précédente et ce, malgré une concurrence très élevée. A l’automne, la petite musique de la ligue des champions résonnera de nouveau dans une enceinte, qui, petit  à petit, prend forme. Il faudra se montrer ambitieux dans cette compétition, rêver à un printemps ensoleillé, sous un ciel bleu et blanc.

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