Lettre ouverte aux joueurs de l’Olympique de Marseille, par Colette.

L’olympique de Marseille, club plus que centenaire, au palmarès inégalé en France, connait un début de saison 2011/2012 calamiteux. Les résultats sont décevants. Le titre, qui doit être notre unique objectif, tient plus de l’utopie que d’une ambition réelle aujourd’hui.

 Certes, les dirigeants et le staff technique ont leurs parts de responsabilités.

Mais vous, les joueurs, vous êtes tous coupables.

Coupable de laxisme, de manque de fierté et d’orgueil, de professionnalisme, mais surtout pour certains, d’un manque évident de talent, ce qui est plus navrant.

Le respect et la reconnaissance sont aussi des valeurs auxquelles vous êtes totalement étrangers et indifférents.

Respect tout d’abord du maillot que vous portez. Un maillot chargé d’histoires, grandes et petites, qui ont fait de l’O.M. ce qu’il est.

Respect également des dirigeants qui vous paient grassement, alors que la plupart, vous n’avez jamais rien prouvé et jamais rien gagné.

Respect aussi et surtout, des supporters qui n’ont jamais cessé de vous soutenir et de vous encourager aux quatre coins de France et d’Europe.

Enfermés dans vos bulles dorées et vos égos surdimensionnés, vous ignorez tout du mot sacrifice. En effet, beaucoup de supporters se saignent pour l’O.M., souvent au dépend d’une vie sociale ou familiale. Ce que vous gagnez en un mois, beaucoup ne le gagneront jamais en toute une vie.

Vous devriez être des exemples pour tous les enfants qui vous idolâtrent tout au long de l’année. Au lieu de ça, vous vous comportez comme des stars dénuées de toute humilité, cloitrées dans vos certitudes et vos arrogances.

L’O.M. a connu dans sa riche histoire, des joueurs au talent phénoménal, avec un palmarès long comme le bras, gavés d’argent et de titres, mais respectueux des valeurs de ce club et de ses fans.

Certains d’entre vous on fait plus de clubs que de matchs, brillé un seul printemps ou connu une gloire éphémère.

Cette gloire de pacotille, cette notoriété bâtie sur du sable, n’ont dupé personne.

D’autres, sitôt arrivés, évoquent déjà un futur départ vers des contrées non pas plus verdoyantes, mais plus rémunératrices. Quand à ceux qui sèchent les entrainements, adeptes des horaires élastiques ou qui nous imposent un remake du malade imaginaire sous prétexte que l’O.M. leur refuse une quatrième augmentation en six mois, qu’ils sachent qu’ils n’ont droit qu’à notre mépris.

Qu’ils n’attendent de notre part, ni pardon ni compassion.

L’Olympique de Marseille n’est ni un club de vacances ni un tremplin à but lucratif.

Ce club s’est construit sur des valeurs et des vertus dont vous n’avez aucun sens. Vous êtes tous responsables et coupables de cette situation. Faute de talent, c’est avec vos tripes et ce qui vous reste de fierté et d’honneur, que vous permettrez à l’O.M. de s’en sortir.

En signant à l’Olympique de Marseille, vous pensiez être fait de ce marbre ou de cet acier précieux dont on fait les statues.

Vous n’êtes fais en réalité, que de cette matière dont on fabrique les bidets.

Colette.

Le bureau en phase avec cette lettre.

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